mercredi 10 février 2010

L'extinction d'une espèce animal : le Rhinocéros blanc par Claire et Julie




Nous avons choisi cet article car la cause animale nous touche particulièrement de plus cette disparition peut nuire au bon fonctionnement du cycle de la vie. Mais encore nous étudions cet article car la disparition des espèces animales est due à l'homme et à son activité.

L'article nous explique les différentes manoeuvres pour aider le Rhinocéros à se développer et donc à se reproduire. Il existe deux espèces de rhinocéros blanc , ceux du Sud dont la population augmente grâce à la conservation de l'espèce, alors que ceux du Nord (Ceratotherium cottoni) quant à eux sont en minorité (8 espèce dans le monde). C'est pourquoi les membres de l'opération "back to africa" ont proposé l'insertion de quatre espèces de rhinocéros blanc du nord dans leur habitat naturel, la réserve de Ol pejeta.
Cette insertion se déroule correctement grâce à l'aide des rangers de la réserve qui les surveillent jour et nuit pour éviter le braconnage. Malheureusement l'un des mâles est très âgé ce qui peut nuire à l'activité hormonale.

Grâce à la découverte de deux rhinocéros sauvages, nous espérons une rencontre avec les ex-captifs ce qui permettrait une meilleure adaptation à leur milieu naturel. Mais cela ne peut pas être prévu et il se peut que cette espèce disparaisse définitivement.


Le voyage de la dernière chance pour le rhinocéros blanc
Par Denis Delbecq 17 janvier 2010 à 13:12 Categorie: Actualités

Cette fois, c’est peut-être la dernière chance pour l’espèce. Quatre rhinocéros blancs du Nord qui vivaient en captivité en république Tchèque ont été déplacés au Kenya, dans l’espoir d’y être réintroduits. Les deux mâles et deux femelles, tous quatre fertiles, sont quatre des huit derniers spécimens de rhinocéros blanc de la sous-espèce Ceratotherium cottoni qui vivaient en captivité. Ils ont été offerts par le Zoo de Prague à la réserve de Ol Pejeta, dans le cadre d’une opération «Back to Africa» (1). Les responsables de la réserve espèrent désormais qu’ils pourront s’adapter à leur nouvel environnement, et qu’ils pourront procréer. Entre eux, mais surtout avec les derniers spécimen sauvages qui vivent dans la région. Il ne resterait peut-être quatre, selon les derniers pointages de l’Union internationale pour la conservation de la nature. C. cottoni n’a pas eu la chance de son cousin d’Afrique du sud, le rhinocéros blanc du sud, dont la population est à la hausse grâce aux efforts de conservation.

Les quatre expatriés sont désormais sous bonne garde, protégés jour et nuit par des rangers lourdement armés. Car c’est au braconnage que le rhinocéros blanc du nord doit d’avois quasiment disparu. Selon les responsables de Back to Africa, les quatre animaux semblent se faire à leur nouvel environnement, et ont vite appris à paître, ce qu’ils ne faisaient pas en Europe. Les animaux, qui vivaient ensemble à Prague, seront séparés pour s’habituer à vivre seuls au milieux d’autres animaux de la savane. Fin novembre, deux rhinocéros sauvages auraient été repérés dans le sud du Soudan, ce qui laisse espérer aux protecteurs de l’animal la possibilité d’une rencontre avec les ex-captifs. De toutes les femelles en captivité, une seule avait réussi à se reproduire en captivité. La femelle et sa “petite” de neuf ans sont désormais au Kenya.

Reste que cette opération est à haut risque. L’un des mâles est très âgé, et rien ne dit que les quatre animaux pourront réellement s’adapter et vivre en toute sécurité dans la réserve, et que les femelles pourront retrouver une activité hormonale apte à la procréation. Plutôt que de tenter des reproductions en captivité, au besoin par fécondation in vitro, les protecteurs du rhinocéros blanc ont choisi une réintroduction rapide.

(1) Retour en Afrique

Image: © Back to Africa

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