lundi 21 décembre 2009

"Présence d’eau sur la lune ! " par Thomas et Rémi



Panache après la collision du module Centaure dans le cratère Cabeus

Les informations sont tirées du Cosmographe et l’express

Nous avons choisis ce thème car cela concerne l’avenir de tout le monde, la présence d’eau sur la Lune peut apporter de nouvelles connaissances. La Lune tourne autour de la Terre, il est donc bon de comprendre comment elle fonctionne.

La Lune ne possède aucune atmosphère, donc pas de vapeur d’eau, et son sol est sec. Mais les scientifiques supposent depuis longtemps une présence d’eau dans les roches, ou tout au moins estiment l’hypothèse plausible. Certains signes de la présence d’eau avaient déjà été détectés en 1994 par la sonde « Clémentine », mais elle n’avait pas permit aux scientifiques de conclure de façon catégorique : les échos radar recueillis au niveau des pôles de l’astre pouvaient en effet être interprétés comme étant dus à la présence d’eau gelée au fond de certains cratères profonds du sol lunaire, mais cela n’était pas la seule explication possible et les mêmes conclusions et doutes se retrouvent en 1999, cette fois avec la sonde Lunar prospector. Les scientifiques se demandent si ces molécules d’eau viennent de comètes qui se sont écrasées sur la Lune ou si celles-ci sont dues au vent solaire et de déferlante de ions d’hydrogène. Depuis le 9 Octobre 2009, nous savons qu’il y a de l’eau sur la Lune suite à la collision du module Centaur (satellite) dans le cratère Cabeus (proche du pôle Sud de la Lune), le crash ayant provoqué un nuage de poussière et de glace (d’où la présence d’eau). La NASA a annoncé la découverte d’eau au pole sud de la lune, dans une région affichant des températures très basses, à l’abri des rayons du soleil. Cependant, les chercheurs n’excluent pas la probabilité d’en trouver ailleurs en plus grande quantité.


Articles originaux:
Article du Cosmographe
Le Cosmographe : Blog d'actualité sur l'astronomie et l'environnement
Présence d’eau sur la Lune confirmée par la NASA

La NASA a annoncée la découverte d’importantes quantités d’eau au pôle sud de la Lune. Dans cette région épargnée par le rayonnement solaire direct et affichant des températures très basses, la sonde spatiale LCROSS a achevée sa mission en percutant le sol du cratère Cabeus (lire l’article : « premières images de l’impact de LCROSS« ). Souvenez-vous, c’était le 9 octobre 2009 et beaucoup furent déçus par le manque de spectacle … Même si le panache tant attendu n’a pas atteint l’altitude et l’envergure prévu, les dernières études des mesures effectuées montrent que 95 litres d’eau sous forme de vapeur furent dégager par l’impact du module Centaur ! Pas mal, ce serait mieux que nos déserts les plus secs !
Les scientifiques s’interrogent sur l’origine de ces molécules d’eau : viennent-elles des comètes qui ont percutées la surface de la Lune il y a plusieurs milliards d’années ou sont-elles le fruit d’un processus physico-chimique en relation avec le vent solaire (lire l’article : « présence d’eau à la surface de la Lune« ) ?
Bientôt, le président américain Barack Obama devra se prononcer en faveur ou non de projets d’implantation de bases lunaires. La confirmation de la présence d’eau dans le sol de notre satellite naturel pourrait influencer la décision. Toutefois les quantités ne sont pas énormes et se situent exclusivement dans une région qui la préserve. Comment exploiter cette eau ? Les partisans de missions humaine vers Mars préféraient ne pas attendre le retour de l’Homme sur la Lune à envisager les missions vers notre planète voisine.


Article de l’express

Nouvelle preuve de la présence d'eau sur la Lune
Par Reuters, publié le 13/11/2009 à 20:

WASHINGTON - Une sonde de la Nasa qui s'est écrasée le mois dernier sur la Lune, a confirmé la présence d'eau à sa surface.

Image de la trace de l'impact de la sonde LCROSS (Lunar Crater Observation and Sensing Satellite) de la Nasa, qui s'est écrasée en octobre sur la Lune. L'analyse du mince nuage de poussière soulevé lors de cet impact a permis de confirmer la présence d'eau à la surface du satellite de la Terre. /Image du 9 octobre 2009/Reuters/NASA
L'eau, sous forme de glace, a été décelée dans le mince nuage de poussière soulevé par la sonde LCROSS (Lunar Crater Observation and Sensing Satellite) au moment de son impact dans un cratère proche du pôle Sud de la Lune.
De signes de la présence d'eau y avait déjà été découverts par les sondes Clémentine (1994) et Lunar prospector (1999), mais les chercheurs de la Nasa pensaient pouvoir en trouver en quantités significatives dans les zones en bordure de cratère, en l'occurrence celui de Cabeus, qui ne sont jamais exposées au soleil.
La glace, qui pourrait dater de plusieurs milliards d'années, est susceptible d'apporter des précisions sur la formation du système solaire. Si elle est présente en quantité importante, elle pourrait par ailleurs alimenter une future base lunaire ou être exploitée dans le cadre de missions spatiales plus lointaines.
"Nous résolvons les mystères de notre plus proche voisin et, par extension, ceux du système solaire", se félicite Michael Wargo, directeur des recherches lunaires à l'agence spatiale américaine, dans un communiqué.
La poussière soulevée par la sonde a été analysée à l'aide d'un spectrographe, appareil qui permet d'identifier les matériaux.
"Nous sommes ravis. La concentration et la répartition de l'eau et d'autres substances demandent de plus amples examens, mais il est raisonnable de dire que Cabeus contient de l'eau", s'est réjoui Anthony Colaprete, du centre de recherche Ames, à Moffet Field, en Californie.
"Outre l'eau de Cabeus, il y a des indices de la présence d'autres substances curieuses. Les régions lunaires plongées dans l'ombre en permanence sont vraiment des pièges gelés qui collectent et conservent les matériaux pendant des millions d'années", a-t-il ajouté.

mardi 15 décembre 2009

Vous pouvez aussi retrouver l'actualité scientifique sur le blog de M. Breton et de sa classe "Option Science"
http://wallabeeb.blogspot.com

"Stocker le CO2 un enjeu majeur" par Jeanne et Güll


Nous avons étudié que le réchauffement climatique dû aux rejets de CO2 produit par l’homme menacerait l’avenir de notre planète, j’ai donc choisi cet article car contre le réchauffement la technologie du captage et du stockage intéresse Etats et industriels.
Stocker le CO2 un enjeu majeur.

Le captage et le stockage de CO2 sont des solutions envisagées pour lutter contre le réchauffement climatique. Les entreprises (en particulier celle du secteur pétrolier) investissent dans cette recherche. Il faut tout d’abord récupérer le CO2 s’échappant des usines dans lesquels ils sont émis en grande quantité. La solution consiste à les acheminer vers une tour où le CO2 est absorbé par un solvant chimique. Il faut ensuite pouvoir le stocker, l’injecter assez profond dans les sous-sols afin qu’il y reste jusqu’à des milliers d’années.

Trois endroits de stockage sont envisageables.

Soit on remet le CO2 là où on l’avait extrait, dans les gisements de pétrole et de gaz épuisé. Cependant ces gisements sont peu nombreux, ils ne suffiraient pas pour stocker l’ensemble du CO2.
La seconde solution envisageable consisterait à les stocker dans les aquifères, nappes souterraines salées et profondes. Mais le comportement de ces formations est mal connu.

Enfin, la 3ème hypothèse émise serait de stocker le CO2 dans les veines de charbon non exploitables contenant du méthane. Cependant nous ne savons pas si la faible imperméabilité pourrait absorber de tels volumes.

Néanmoins nombre de questions scientifiques ne sont pas encore résolus et il existe des obstacles économiques et sociaux qui se dressent. Pour toutes ces raisons la généralisation de cette technique ne pourra pas être envisagée avant 2010 mais c’est en ce moment que les industriels livrent une bataille pour pouvoir s’imposer le moment venu.

lundi 7 décembre 2009

"La débâcle de la banquise" par Sofian / Aimé /Radoslav



Nous avons choisi cet article tiré du journal Le Monde (20.12.08) sur la débâcle de la banquise. Ce phénomène lié au réchauffement climatique dû à l’émission de gaz à effet de serre va en effet modifier la vie sur la planète au cours de ce XXIème siècle.
L’endroit où les signes du réchauffement climatique sont les plus évidents est la banquise qui voit sa surface et son épaisseur diminuer de façon rapide. La perte de glace estivale a des répercussions en cascade : elle engendre l’augmentation du niveau de la mer et de la température de la basse atmosphère. Cette augmentation pourrait être d’environ 3°C à la fin du siècle et de 7°C en arctique. L’océan, plus sombre que la banquise, absorbe, en été, les rayons solaires qui étaient auparavant réfléchis. Cette énergie est en partie restituée, en automne, à la basse atmosphère empêchant ainsi la formation de nouvelles glaces. La réduction de la banquise affecte aussi les terres émergées comme le Groenland dont la période estivale de fonte des glaciers est passée de 15 à 35 jours. De ce fait, le permafrost (sol gelé en permanence) s’est fragilisé et il s’en suit une déstabilisation des hydrates de méthane reposant sur le plancher océanique. On note aussi une concentration très importante de méthane, puissant gaz à effet de serre, dans les eaux de surface de la mer de Sibérie. Les scientifiques avaient prévu tous ces phénomènes mais ils ne les attendaient pas aussi tôt.

Article original:
La débâcle de la banquise a commencé Journal Le Monde (décembre 2009)

Cette perte de glace estivale a des répercussions en cascade
San Francisco Envoyé spécial

Les hautes latitudes de l'hémisphère Nord se réchauffent et se transforment, à marche forcée. Les dernières observations de l’Arctique, rendues publiques à San Francisco (Californie) au congrès de l’automne de l'American Geophysical Union (AGU), suggèrent que les effets de ce que les scientifiques nomment «l’amplification arctique » sont désormais tangibles.
Le signe le plus évident du changement rapide en cours est la diminution de la surface de la banquise. Celle-ci se rétracte de manière saisonnière, tous les étés, avant de s'étendre à nouveau au cours de l'hiver. Mais en septembre 2007, puis en septembre 2008, la glace de mer arctique a connu deux minimums jamais atteints. «En septembre 2007, elle a été de 26 % inférieure à celle de l'année précédente, explique Julienne Stroeve (National Snow and Ice Data Center). Et 2008 a été presque aussi mauvais. »
Cette perte de glace estivale a des répercussions en cascade. En réana¬lysant les données satellites obtenues entre 1979 et 2007, Mme Stroe¬ve a observé que les températures de la basse atmosphère ont eu tendance à être de plus en plus élevées en automne. Pourquoi ? L'absence de glace expose l'océan, plus sombre, aux rayons du soleil ; la mer absorbe ainsi une énergie qui, auparavant, était réfléchie. «Et en automne, alors que la glace se reforme, une grande partie de la chaleur absorbée par l'océan en été est restituée à l'atmosphère, ce qui entrave la formation de nouvelles glaces», précise Mme Stroeve. Ainsi, en 2008, malgré une année plutôt fraîche, les anomalies chaudes en Arctique sont demeurées importantes.
Amplification arctique
Cette amplification locale du réchauffement était prévue par tous les modèles numériques utilisés par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) : pour un réchauffe-ment moyen de 3 degrés à la fin du siècle, les modèles prévoient une augmentation des températures de 7 °C dans la zone arctique. « Ce qui arrive était prévu, mais on ne l'attendait pas aussi tôt », résume la chercheuse.
Elément déclencheur de l'amplification arctique, la réduction de la banquise estivale affecte également les terres émergées de la région. Et en particulier le Groenland, dont la réduction des glaces semble être corrélée à celle de la banquise. Dans les régions les plus septentrionales de l'inlandsis, la période de fonte estivale des glaciers, habituellement comprise entre dix et quinze jours, s'est étendue sur près de trente-cinq jours cet été. « Dans une zone située à l’extrême nord du Groenland, c'est quelque chose que nous n'attendions pas », explique Marco Tedesco (City Collège of New York), coauteur de ces observations par satellite.
Autre conséquence des changements accélérés de la région : la fragilisation du permafrost et la possible déstabilisation des hydrates de méthane (ou clathrates) qui reposent sur le plancher océanique. Or ce sont des réserves considérables de carbone organique - de l'ordre de 1000 milliards de tonnes pour la zone arctique - dont le dégazage aurait de graves conséquences climatiques.
Dégazage d'hydrates de méthane
Ce dégazage est-il en cours ? Une expédition océanographique russo-américano-suédoise a, au cours de l'été, longé la côte russe, depuis la mer de Barents jusqu'aux confins de la mer de Sibérie orientale et de la mer de Chukchi. Plus de 1000 prélèvements des eaux de surface ont été effectués par les océanographes qui ont noté des concentrations très importantes de méthane, un puissant gaz à effet de serre.
« Parfois jusqu'à 100 à 200 fois les valeurs de fond», souligne Igor Semitelov (International Arctic Research Center, université d'Alaska). Cela suggère que la région joue de moins en moins bien son rôle de séquestration du carbone qu'elle stocke depuis des dizaines de milliers d'années. Mais il n'y a cependant pas de surveillance continue du méthane dans la zone et il est difficile d'évaluer l'importance de ces mesures.
Un rapport américain dressant l’état des connaissances sur les changements climatiques abrupts –dont une cause possible est précisément le dégazage de ces fameux hydrates de méthane- estime pour sa part « très improbable » une telle éventualité au cours du siècle.
Stéphane Foucart

"Les hydroliennes : une énorme quantité d’énergie inexploitée" par Duncan, Rudy et Antoine

http://ouest.france3.fr/info/pays-de-la-loire/Le-Grenelle-de-la-Mer-en-question-55969497.html?page=5
Nous venons de voir en S.V.T. que les courants profonds ou de surface sont légions sur Terre. Ceci représente une quantité d’énergie cinétique (énergie du mouvement) considérable. Or on ne l’exploite quasiment pas.
Mais ce qui manque généralement pour avoir de nouvelles sources d’énergie ce sont des idées mais surtout les fonds nécessaires. Pourtant il n’est guère difficile de récupérer des énergies cinétiques à partir d’un fluide.
Heureusement un projet est déjà à l’étude en France qui est semblable au système des éoliennes, les hydroliennes. Il s’avérât que les côtes Bretonnes soit l’un des meilleurs lieux pour installer ces hydroliennes. Ils fonctionnent comme des éoliennes mais non grâce aux vents mais grâce aux mouvements des courants d’eaux.
Voici des hydroliennes


Une fois immergées les hélices sont entrainées par les courants. Leurs axes se mettent à tourner et avec un alternateur, ces hydroliennes fabriquent de l’énergie électrique. Les hélices tournant à une dizaine de tours par minutes, elles ne risquent pas de devenir des machines à tuer des poissons.
Bien que l’hydrolienne soit dix fois plus petite qu’une éolienne elle produit deux fois plus d’énergie. Cela est dû à la densité huit cents fois plus forte de l’eau que celle de l’air, cette densité joue beaucoup sur la quantité d’énergie qui est produite.
D’autres projets sont en cours en France et en Europe pour récupérer l’énergie de la mer.









Les écossais ont un projet d’un bien plus grande envergure grâce à la houle. Ils pensent récupérer quelques MW grâce aux vagues. Il s’agit d’une pompe à eau.

lundi 16 novembre 2009

Article de lancement du blog: Recherche d'exoplanètes

Article tiré du Monde
Exoplanètes en ligne de mire
LE MONDE | 30.10.09 | 15h46
C'est une jolie revanche, pour le minisatellite chasseur d'exoplanètes Corot. Sa carrière, qui devait s'achever à la fin de l'année, sera prolongée de trois ans. Ainsi vient d'en décider le Centre national d'études spatiales (CNES), en accord avec ses partenaires français (CNRS-INSU, Observatoire de Paris) et internationaux (Allemagne, Autriche, Belgique, Brésil, Espagne et Agence spatiale européenne). "Les résultats scientifiques déjà obtenus sont si importants que l'extension de la mission s'est imposée comme une évidence", souligne le CNES. Pour preuve, la revue Astronomy & Astrophysics leur consacre ce mois-ci un numéro spécial réunissant une cinquantaine de contributions scientifiques.
Corot avait pourtant failli... ne jamais quitter le sol. Il a fallu la mobilisation de la communauté des astronomes et des astrophysiciens pour que l'instrument, imaginé voilà quinze ans, échappe, à la fin des années 1990, aux coupes budgétaires imposées par le ministère aux programmes spatiaux. Et qu'il soit finalement lancé, en 2006, à 900 km d'altitude, sur une orbite polaire d'où il pointe sans relâche son télescope et sa caméra de très haute précision vers la voûte céleste.
Conçu à l'origine pour analyser les mouvements sismiques des étoiles (l'astérosismologie), ce minisatellite s'est vu adjoindre une seconde tâche, la détection de planètes extérieures à notre système solaire, qui lui vaut ses plus beaux succès. Comme l'observation, annoncée en février 2009, de la plus petite exoplanète - et la seule de consistance rocheuse comme la Terre - connue à ce jour.
D'un diamètre de 1,8 fois celui de notre planète et à peine cinq fois plus massive, Corot-7b, située à quelque 500 années-lumière de notre globe, est de la taille des "super-Terre" habitables que les astronomes rêvent de découvrir. Loin des géantes gazeuses surchauffées - les "Jupiter chaudes" - qui constituent la plupart des 400 exoplanètes découvertes jusqu'à présent. Las, trop proche de son soleil, dont elle fait le tour en 20 heures, Corot-7b est une fournaise de 1 500 à 2 000 °C impropre à la vie.
A son tableau de chasse, Corot a inscrit six autres planètes extrasolaires. Plusieurs autres candidates sont en phase de validation. La moisson peut paraître modeste. C'est qu'entre le moment où le satellite repère une possible exoplanète, par la variation ténue de luminosité que provoque son passage devant son étoile (transit), et celui où les télescopes au sol confirment son existence, par l'infime décalage périodique de la position de cette étoile (vitesse radiale), "il y a un long travail de vérification à faire", explique Fabienne Casoli, responsable du programme Etude et exploration de l'Univers au CNES.
Sentinelle de l'espace
"Durant ses trois premières années de fonctionnement, Corot a montré que les planètes extrasolaires sont d'une grande diversité, commente la chercheuse. Les trois prochaines devraient multiplier les données sur la nature, la taille ou la densité de ces corps célestes. Nous avons bon espoir de trouver des planètes rocheuses, peu massives et à bonne distance de leur étoile, qui ressemblent d'assez près à notre Terre".
Moins médiatiques, les résultats obtenus en physique stellaire n'en ouvrent pas moins de nouvelles fenêtres sur l'évolution de l'Univers. Pour tenter de comprendre le fonctionnement des étoiles, les astrophysiciens doivent sonder leurs entrailles, leur coeur brûlant où se produisent les réactions thermonucléaires dont l'énergie est transportée, du centre vers l'extérieur, par déplacement de matière (convection) ou transfert thermique (conduction). Les seuls indices dont ils disposent sont les vibrations de surface, qui se manifestent par de petites variations de luminosité. Dans ce domaine, Corot a fait apparaître, en scrutant des astres similaires à notre Soleil et d'autres très différents, comme des géantes rouges proches de leur fin de vie, que "la plupart des étoiles sont beaucoup plus variables qu'on ne l'attendait".
Corot n'est plus la seule sentinelle de l'espace à guetter d'autres Terre. En mars a été lancé le télescope Kepler de la NASA. Et, avec le projet Planetary Transits and Oscillations of stars (Plato), l'Agence spatiale européenne prépare déjà, pour la fin de la prochaine décennie, la relève.
Pierre Le Hir