mercredi 7 avril 2010

"Génération MP3 : bientôt tous sourds ?" de CHEVAL Charlotte et COGNET Elise



Article du magazine Science et vie junior datant de février 2010.

Nous avons choisi de travailler sur ce sujet car ça concerne en priorité notre tranche d’âge et de plus en plus de jeunes ont des mp3 et ne connaissent pas les risques que peuvent entraîner une écoute trop longue ou à pleine puissance.
Nous écoutons en moyenne une heure par jour, voir beaucoup plus, nos mp3 à un niveau sonore trop élevé qui se mesure en décibel (dB). A une puissance de plus de 90 dB, notre audition est en danger.
Plusieurs symptômes peuvent nous prévenir : le symptôme le plus courant est un sifflement dans les oreilles puis il s’estompe, si après on ne prend pas garde à ce sifflement il peut revenir plus tard jusqu’à être permanent, et là, on ne peut plus aller ni au cinéma, ni au concert et encore moins aller en boîte de nuit, de plus on a de gros problème de concentration et beaucoup de fatigue.
Au début, les cellules de nos oreilles se régénèrent mais s’il y a encore trop de bruits elles se fragilisent et ne se réparent plus ce qui entraine une surdité partielle.

L’article choisi est le suivant :

10 millions d’Européens risquent de s’abîmer définitivement l’oreille interne à force d’écouter trop fort et trop souvent de la musique dans leur baladeur ! Alors, mollo sur les écouteurs …
« Sur la route du lycée, dans le bus, en voiture, à la plage avec mes copines, dans ma chambre pour bouquiner … » Manon, 15 ans, se dit « branchée » à son baladeur une heure par jour. Comme vous ? Normal, c’est la moyenne en Europe. Quels risques pour notre audition ? Tout est question de niveau sonore, autrement dit de décibels. Bien sûr, nos oreilles sont faites pour entendre. Pas question de s’emmurer dans un silence thérapeutique ! Mais elles sont vulnérables aux sons trop élevés. A partir de 90 décibels, le volume sonore d’un klaxon de voiture nous fait sursauter, le rugissement d’un lion nous terrifie et, surtout, les oreilles commencent à souffrir. Bon, on ne rencontre pas un lion à tous les coins de rues … Tandis que le baladeur, lui, tient dans la poche, toujours prêt à l’usage. Et les études montrent que l’on a tendance à l’écouter trop fort.
La raison est simple : les écouteurs isolent peu du monde extérieur. Alors, pour couvrir le bruit de la rue ou du métro qui atteignent déjà du niveau fatal de 90 décibels ! Et cela surtout si on écoute son groupe préféré : n’avez-vous jamais remarqué qu’on augmente systématiquement le volume quand on entend une chanson qu’on aime ?« Plus un son est agréable, mieux l’oreille le tolère et plus vite elle s’habitue à l’augmentation du volume », résume Yves Cazals, spécialiste de l’audition à l’Inserm. Résultat : on se bouche les oreilles quand on passe près d’un marteau piqueur, mais on peut écouter une heure de musique au même volume, soit à 100 décibels, sans ressentir aucune gêne ! Et là, les risques pour l’oreille sont élevés. Ça commence généralement par un sifflement ou un bourdonnement qui dure quelques heures avant de s’estomper. Dans le jargon des spécialistes, ce bruit parasite s’appelle un acouphène. Et il ne faut pas le prendre à la légère : il s’agit du cri d’alarmes de l’oreille. L’acouphène, en effet, se déclenche quand le système de transmission de l’oreille au cerveau est abîmé (voir schéma ci-dessous).


Le cerveau reçoit alors des influx nerveux plus faibles et essaie de les compenser. Du coup, il amplifie les sons avec excès et, par la même occasion, son propre bruit de fond, d’où ce sifflement permanent. « L’oreille commence par récupérer, précise Yves Cazals. Au début, les cellules abîmées se réparent. Mais si le trop-plein de bruit se répète souvent, les cellules de l’oreille se fragilisent et les dégâts deviennent définitifs. » Les sons fantômes risquent alors de persister. Et la surdité partielle qui les accompagne aussi.
C’est ce qui est arrivé à Emmanuel. Au retour d’une soirée, il a entendu des sifflements. Il ne s’est pas inquiété, cela s’était déjà produit : depuis des années, il fréquentait des bars bruyants et multipliait les concerts sans subir d’autres désagréments qu’une légère sensation de coton dans les oreilles ou des acouphènes durant quelques heures. Mais il a suffit d’une soirée de trop. Trois ans plus tard, il souffre d’une légère surdité et, surtout, son oreille siffle en permanence. Finis ciné, concerts, boîtes de nuits… et bienvenue fatigue et problèmes de concentration. «Les mauvais jours, c’est vraiment insupportable, raconte-t-il. Ce bruit intérieur m’obsède et je n’entends que ça. A tel point que j’ai du mal à travailler … ou même à dormir ! »
Comment se rendre compte qu’on dépasse les limites ? Les spécialistes ont mis au point un barème. Leur point de repère : 80 dB, soit le bruit d’un moteur de voiture à quelques mètres. Nos oreilles peuvent supporter un tel niveau sonore huit heures par jour pendant des dizaines d’années sans risquer la surdité. Ensuite, à chaque fois que l’on monte de 3 dB, il faut diviser par deux le temps d’exposition. En théorie, nous avons donc droit chaque jour à deux heures de métro à 86 décibels, et à trois minutes et demie de boîte de nuit (102 décibels) !
Quant au MP3 : pas plus d’une heure par jour au volume limite de 90 décibels. Seul problème : il est impossible de se fier aux graduations sur l’appareil, puisqu’elles varient suivant les modèles. Un jour peut-être un fabricant intelligent pensera à programmer l’engin pour qu’il nous prévienne : « Stop ! Faites un pause. Vous écoutez de la musique depuis une heure à 90 décibels !» En attendant, les spécialistes conseillent de ne pas forcer le son à plus de 60% du volume maximal, et de ne pas rester plus d’une heure par jour les écouteurs vissés sur les oreilles.
ZOOM :
Le décibel (dB) est l’unité de puissance sonore. Il quantifie la pression subie par les oreilles, et permet d’établir une échelle des bruits :
25 dB = chuchotement,
35 dB = tic-tac de montre,
60 dB = conversation normale,
80 dB = moteur de voiture,
90 dB = marteau-piqueur,
120 dB= avion au décollage. A ce niveau, le bruit devient douloureux.

"Rayons cosmiques et formation des nuages" par Elia et céline

Nous avons choisis cet article de Science et Vie Junior car il porte sur le déplacement des nuages, et nous avons étudié en classe le déplacement des nuages selon leur position. Mais nous ne savons toujours pas d’où ils viennent.

L’article nous explique d’où viennent ces nuages. En effet, selon les jours, le ciel peut être bleu, ou remplit de nuages. Mais de quoi cela dépend-t-il ? Et comment les nuages peuvent-ils apparaître aussi vite ?
Une équipe de chercheurs danois menée par le professeur Henrik SVENSMARK, pensent que ces grands cotons blanc viennent de l’espace. Ils se formeraient dans l’atmosphère. Pour expliquer cela, ils nous ramènent à la formation des nuages, et nous expliquent le fonctionnement des rayonnements cosmiques puisque il pense qu’ils sont à l’origine du dérèglement climatique provoquant des pluies par exemple. Mais entre les nuages et la gouttelette d’eau, il y a un sacré chemin à parcourir !