jeudi 21 janvier 2010

« Le Spectre d’une lointaine exoplanète capté depuis la Terre ! » Clotilde Placet et Juliette Vendeville.



http://www.lexpress.fr/actualites/1/le-spectre-lumineux-d-une-lointaine-exoplanete-capte-depuis-la-terre_841891.html
Nous avons étudié que grâce aux spectres lumineux, nous pouvions déterminer la composition d’une planète ou d’une étoile, nous avons donc choisis cet article de l’express qui nous raconte que l’on a pu obtenir directement le spectre d’une exoplanète géante sans passer par certaines étapes.
Markus Jason et ses collègues ont pu obtenir le spectre lumineux d'une planète dix fois plus grosse que Jupiter qui tournait autour de l’étoile HR 8799 en observant un système d’exoplanéte à environ 130 années-lumière de la Terre. Grâce à cette découverte, ils ont pu avoir des informations clés sur des éléments dans l’atmosphère de cette planète, aussi, ils ont pu comprendre comment cette planète s’était formé et maintenant ils pourront être capable de trouver des signe de vie. Cette planète atteint 800°c , elle se situe à peu près 38 fois plus loin de l’étoile autour de laquelle elle orbite que la Terre du Soleil, son nom est l’exoplanète HR 8799c .
Son spectre a été obtenu grâce VLT (Very Large Telescope) et son instrument infrarouge Naco, qui sont situés sur le mont Paranal au Chili. Ce qui change des autres spectres lumineux habituels et que « C'est la première fois que le spectre d'une exoplanète tournant autour d'une étoile normale, presque semblable au Soleil, a été obtenu directement »dit l’ESO. Jusqu’à présent pour avoir un spectre lumineux il fallait qu'un télescope spatial observe l'exoplanète lorsqu'elle passait derrière son étoile et ensuite il fallait passer par différentes étapes pour avoir son spectre lumineux.

"L'antimatière optique pourrait rendre les objets invisibles" par Agathe et Guillaume


Article tiré du Physical Review Letters le 15/01/2010.


Un précédent projet de dispositif d'invisibilité fonctionnant
dans le domaine du rayonnement micro-onde

Ce n'est pas le scénario d'un film de science fiction, mais bel et bien le fruit d'une étude publiée sur la revue Physical Review Letters par une équipe de chercheurs de l'Imm-Cnr de Naples en collaboration avec des collègues américains de Berkeley Labs.

Ils sont parvenus à réaliser un matériau capable d'annuler les propriétés de la lumière,rendant ainsi invisible les objets. L'équipe de chercheurs de l'Institut de Microélectronique et Microsystèmes du CNR (Imm-Cnr), coordonnée par Vito Mocella, a réalisé son étude au sein des laboratoires de l'Université de Berkeley. Le matériau composite (Le matériau composite est un assemblage d'au moins deux matériaux non miscibles (mais ayant une forte capacité...) artificiellement créé, appelé métamatériau, possède des propriétés contraires à celles auxquelles nous sommes habitués du fait de la modification de sa structure. Dans le cas de cette étude, les chercheurs sont parvenus à lui conférer les propriétés nécessaires pour annuler la propagation de la lumière dans l'air et rendre ainsi l'objet, invisible.

"Notre métamatériau a été réalisé en modifiant à l'échelle nanométrique la structure du silicium dans lequel nous avons effectué des micro perforations.", explique Vito Mocella. "Nous avons ensuite alterné un millier de petites bandes de ce métamatériau qui présente des caractéristiques opposées à celles de l'air, avec des portions d'air de même longueur d'onde. Quand la lumière passe à travers ce système fait d'air et 'd'anti-air', c'est comme si il n'avait traversé ni l'un ni l'autre des deux matériaux." C'est comme si cet espace, du moins du point de vue de la lumière, n'existait pas.

"En effet, le métamatériau a un indice de réfraction opposé , a celui de l'air (-1) tandis que l'air est assimilé à du vide et possède par convention un indice de réfraction de 1", poursuit Vito Mocella. "En ce sens, le métamatériau est de 'l'anti-air'. En les juxtaposant, air et anti-air s'annulent, du moins en ce qui concerne la propagation de la lumière. Le résultat est que air et anti-air mis côte-à-côte sont rendus invisibles, du moins pour une certaine longueur d'onde."

Pour le moment, le prototype réalisé mesure à peine 4 millimètres sur 4, on est donc encore loin de créer des capes d'invisibilité, mais l'étude a montré que les métamatériaux fonctionnent et peuvent être utilisés pour des applications réelles, en contrôlant la lumière à un niveau encore impensable il y a quelques années.

vendredi 8 janvier 2010

par David Banacer et Etienne Belot


Nous avons choisi cet article sur la deforestation en Amazonie pour montrer le danger que represente l'homme enveers la nature. Cet article est tiré de "Science et Déforestation en Amazonie"
D'après des études publiées dans Science, la pollution causée par les brûlis de bois diminuerait la quantité de pluie mais aussi la couverture nuageuse. Ces phénomènes pourraient avoir une incidence sur le climat régional voire continental. D'après deux études publiées dans la revue Science du 27 février, la pollution causée par les brûlis de bois diminuerait la quantité de pluie mais aussi la couverture nuageuse. Ces différents phénomènes pourraient avoir une incidence à long terme sur le climat régional voire continental.
Surnommé ''le poumon de la planète'' la forêt amazonienne joue un rôle essentiel dans la régulation des précipitations de la région mais aussi, du climat de la planète.
Depuis 1994, on a pu observer ( par des images satellites) une recrudescence de la destruction de la forêt amazonienne due pour un tiers aux déboisements par les exploitants agricoles afin d'y installer leur bétail.
Les 5 principales causes de la déforestation en Amazonie sont :
- Les incendies : destruction de milliers d'hectares et libération de CO2, disparition d'espèces animales et végétales uniques.
- L'exploitation forestière : fabrication des produits tels que le contreplaqué et d'autres produits utilisés dans le secteur du bâtiment au Brésil mais aussi dans le monde entier.
- L'exploitation agricole : Avancée de l'agriculture intensive tant au niveau animal que végétal et donc recul de la forêt avec un lobby agricole très puissant.
- L'exploitation minière : installation de routes pour le transport de l'énergie dont a besoin les usines de métaux précieux et production de quantités de déchets contenant du plomb et du mercure.
- L'enlèvement de végétation.
D'après l'étude de l'Institut Max Planck de chimie à Mayence en Allemagne publiée dans la revue Science du 27 février, les particules issues de la fumée de brûlis agiraient sur la nébulosité des nuages, entraînant une diminution des précipitations. Selon l'institut, les variations de courant engendrées par ces poussières pourraient à long terme changer la circulation atmosphérique de la région.
D'après l' étude du centre NASA-Goddard Space Flight ,publiée elle aussi, dans la revue Science du 27 février, Ies chercheurs ont constaté que la fumée produite par ces brûlis entraînait une réduction de la couverture nuageuse et faisait disparaître les cumulus, nuages blancs synonymes de beau temps et d'ascendances importantes. La fumée noire agit directement sur la formation des nuages « purs » en l'inhibant.
Ces deux études ne font que confirmer l'impact de la destruction de la forêt amazonienne sur l'environnement.
L'Amazonie est la plus grande des forêts tropicales restantes. Elle est d'une taille de près de 4 millions de km2, cela représente l'équivalent de la surface de l'Europe de l'Ouest. L'Amazonie à elle seule couvre le tiers des forêts tropicales de la planète. Cette forêt est située sur plusieurs états mais principalement au Brésil. Il représente à lui seul 60% de la surface totale de la forêt. Les autres états sont le Pérou, la Bolivie, l'Équateur, la Colombie, le Venezuela et les Guyanes.
L'Amazonie abrite un nombre considérable, probablement le plus, de plantes de la planète. On dénombre de nos jours, pas moins de 30 000 espèces mais d'autres sont découvertes régulièrement. Parmi ces espèces, certaines peuvent avoir des vertus médicinales.
Il existe également 1 000 espèces d'oiseaux, 30 espèces de singes. La rivière Amazone abrite environ 3 000 espèces de poissons mais aussi deux espèces de dauphins d'eau douce.
DEFORESTATION MESUREE PAR IMAGE SATTELITAIRE EN AMAZONIE
01/08/07 243km²
01/09/07 611km²
01/10/07 457km²
01/11/07 974km²
01/12/07 948km²

LA TAXE CARBONE par Camille et Mathilde




Etant donné que nous avons étudié en classe les émissions de CO2 et les gaz à effet de serre, nous avons choisi un article sur la taxe carbone, tiré du journal "Le Parisien".
Cette taxe carbone permettrait de limiter les émissions de gaz, tels que le dioxyde de carbone et les gaz à effet de serre, mais permettrait également de contrôler le réchauffement climatique qui serait dû à ces émissions. Celle-ci serait basée sur du long terme.
La taxe carbone aurait pour but de faire payer les pollueurs proportionnellement à leurs émissions.
Les 1018 sites industriels les plus polluants étaient exonérés de la taxe carbone, en effet cette taxe touchait principalement les carburants et les produits de chauffage alors qu'ils n'émettent que du dioxyde de carbone.
Le gouvernement est tout de même embarrassé par cette taxe, car si cette dernière doit être appliquée par les transports routiers, aériens, et autres, alors l'économie française serait pénalisée puisque d'autres pays comme l'Allemagne ne mettent pas au point cette application.


L'article choisi est le suivant :
Enorme surprise hier soir. Alors que c’était la réforme de la taxe professionnelle qui faisait l’objet de toutes les critiques, c’est finalement la taxe carbone qui risque de ne pas entrer en application. Saisi par le Parti socialiste, le Conseil constitutionnel a jugé hier que le projet phare de Nicolas Sarkozy et de François Fillon ne respectait pas certains principes fondamentaux de la République.
Ce que lui reproche le Conseil constitutionnel
Les Sages du Palais-Royal ont estimé que la loi comportait trop d’exemptions : « L’importance des exemptions totales de contribution carbone était contraire à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et créait une rupture d’égalité devant les charges publiques. » « Moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre aurait été soumise à la contribution carbone, en raison de ces multiples exemptions », notent encore les juges.
« 93 % des émissions d’origine industrielle, hors carburant, étaient exonérées »
Ainsi, relèvent-ils, « étaient totalement exonérées de contribution carbone les émissions des centrales thermiques produisant de l’électricité, les émissions des 1 018 sites industriels les plus polluants (NDLR : raffineries, cimenteries, cokeries…), les émissions du transport aérien et celles du transport public routier de voyageurs ». « Ces exemptions auraient conduit à ce que 93 % des émissions d’origine industrielle, hors carburant, soient exonérées de contribution carbone », selon le texte. La taxe aurait donc « porté essentiellement sur les carburants et les produits de chauffage qui ne sont que l’une des sources d’émission de dioxyde de carbone ».

Que peut faire le gouvernement ?
Le gouvernement, même s’il ne le dit pas ouvertement, est plongé dans un grand embarras. Dès hier soir, le Premier ministre est monté en première ligne en annonçant qu’un nouveau projet serait présenté le 20 janvier en tenant compte des remarques du Conseil constitutionnel. Mais sa marge de manoeuvre est très limitée. En effet, étendre le champ d’application de la taxe carbone, par exemple aux transports routiers ou aériens ou à l’industrie lourde, pénaliserait l’économie française par rapport à ses concurrents étrangers, qui, pour la plupart (et notamment en Allemagne), ont refusé de mettre en place un tel impôt. Dans le cas contraire, ce serait l’abandon pur et simple d’un projet auquel tenait particulièrement Nicolas Sarkozy, notamment pour conquérir l’électorat écologiste. Après l’échec du sommet de Copenhague, et à quelques mois des élections régionales, ce serait donc un sérieux revers pour le chef de l’Etat.